Une école née sur un constat cruel
Evêque de N'Dali, le Père Adjou confie : « A mon arrivée à N’Dali j’ai constaté le rejet et même la menace de mort qui planait sur une catégorie d’enfants que la culture du milieu avait classés comme des enfants maudits, habités par des esprits maléfiques. La plupart du temps, ces enfants (nés en siège, avec une dent, une malformation …) étaient à faire disparaître, d’une manière ou d’une autre. »
« Moïse et Dieudonné font partie des trois premiers enfants dits « sorciers » avec qui j’ai ouvert le centre en 2001. Ils étaient les esclaves d’un fermier Bariba qui les maltraitait. Quand j’en ai été informé, j’ai pris rendez-vous avec cette personne qui a exigé de moi une forte rançon pour libérer les enfants qu'il retenait dans sa concession à Bori, un village à 35 Km environ de Ouénou. »