Ateliers de formation professionnelle
Ateliers Femmes :
L’objectif qui consistait à introduire une activité en prison pour occuper les femmes, les sociabiliser et justifier un apport supplémentaire de nourriture peut être considéré comme atteint.
L’atelier de Mananjary, sous la responsabilité d’une formatrice, fonctionne bien et celui de Farafangana est complètement autogéré par les détenues, ce qui est une belle réussite.
L’atelier de broderie de Manakara, dépourvu de formatrice, a été remplacé par un atelier de fabrication de nattes au sol, sous la responsabilité de Sœur Vincent. Cette action répond également au souci d’améliorer le quotidien à l’intérieur des prisons puisque ces nattes sont entièrement destinées aux détenus qui auront la possibilité, de ce fait, de dormir plus confortablement. L’atelier se rôdant au fil du temps, ces confections pourront être acheminées jusqu’aux trois autres prisons dans le but d’y satisfaire les besoins des plus démunis.
Ateliers Hommes :
Les ateliers de forge continuent à bien fonctionner, même s’il a été parfois nécessaire d'en revoir l’organisation afin qu’ils soient davantage opérationnels. Un certain nombre de détenus en formation semblent motivés, ceci est une bonne chose pour la pérennisation de cette activité.
D’autre part, le lancement d’un atelier de menuiserie à la prison de Manakara est imminent. Sous la responsabilité de Sœur Vincent, très impliquée depuis de nombreuses années à l’intérieur de cette maison centrale, ce projet va permettre aux détenus de découvrir un nouveau corps de métier.
A travers le développement d’une telle activité, Médicap tente d’appliquer une politique particulière. En effet, au vu de l’état plus que déplorable des infrastructures des prisons dans lesquelles intervient le programme, il est urgent d’agir afin de réhabiliter ou d’aménager les bâtiments.
Médicap n’a ni les moyens, ni la prétention de refaire entièrement ou même en partie ces édifices, mais peut certainement apporter sa contribution pour l’amélioration des conditions de vie des détenus. De cette manière, la mise en place d’un tel atelier permettra, à terme, d’effectuer des réparations directement utiles à la prison.
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